Les Folies Siffait

Le site des Folies Siffait est une création énigmatique de Maximilien Siffait. Il est situé à l'aplomb de la Loire, à l'emplacement probable d'une place forte médiévale appelée Château-Guy. Aménagé entre 1817 et 1829, ce n'est qu'autour de 1840 que son fils Oswald Siffait, y ajoutera des plantations, conférant ainsi à ces terrasses superposées l'aspect d'un jardin suspendu.

Peu d'écrits peuvent répondre aux interrogations que suscitent ces constructions originales des bords de Loire. Faute d'archives et de connaissances avérées, toutes sortes d'hypothèses et d'imaginations fertiles ont mystifié les lieux. C'est donc avec prudence mais avec un souci d'exhaustivité que l'on peut avancer ce qui suit.

Maximilien Siffait était Receveur Général dans l'administration des Douanes à Calais. Par l’intermédiaire de son frère, Laurent Saint-Amand Siffait, négociant à Nantes et actionnaire de la compagnie fluviale « Siffait et Vince », Maximilien fit l'acquisition sur la commune du Cellier, en 1816, du domaine de la Gérardière. Celui-ci comprenait une belle demeure et de vastes terrains s'étendant jusqu'à la Loire. Il y avait en particulier, dans le coteau, un promontoire schisteux, escarpé, dont la vue exceptionnelle sur la vallée suppose des fonctions ancestrales d'observation ou de surveillance. C'est justement contre cet éperon rocheux comportant les ruines d'une construction féodale, que Maximilien Siffait aménagea des jardins suspendus.

Sur un dénivelé de 70 mètres, une trentaine de terrasses prennent appui sur des murs de pierres sèches dont certains atteignent près de 12 mètres de haut. Ces murs de soutènement ont été réalisés avec des pierres plates de schiste non taillées et assemblées à joints vifs. Aucune archive permettant de documenter le chantier n'est à ce jour connue, mais on peut estimer qu'il faudrait au moins deux décennies pour qu'une équipe de douze personnes puisse réaliser un tel ouvrage.

Quelles étaient les volontés de Maximilien Siffait ? Créer un belvédère monumental ? Un lien entre sa demeure et le fleuve ? Construire un embarcadère permettant aux bateaux de la compagnie « Siffait et Vince » de faire escale ente Nantes et Ancenis ?

 

Six ans après son acquisition, Maximilien Siffait devint maire du Cellier. Dans un contexte de crise majeure, ces travaux faisaient ils partie des « ateliers nationaux » destinés à fournir du travail aux habitants de la commune ?

Sur le cadastre de 1829, les terrasses superposées de deux à trois hectares, sont libellées « jardin de décoration Montcoteau ». Maximilien Siffait n’a t'il été animé que par le souhait de créer des jardins d’agrément, comme ceux de la Garenne Lemot à Clisson ?

Au début du XIXe siècle, en marge d'un commerce fluvial florissant, la Loire accueillait de nombreux touristes et voyageurs. C'est ainsi que l''illustre peintre anglais William Turner vint, en 1826, puiser son inspiration dans ces paysages ligériens. Remontant le fleuve de Nantes à Orléans, il découvrit inévitablement le site monumental des Folies Siffait. Retrouver ses notes et croquis serait bien instructif. Une partie de cette production fut publiée en 1837 dans « Excursions sur la Loire ». Leitch Ritchie, qui l'accompagna, en rédigea les textes.

L'attrait touristique de ces voyages entre Nantes et Orléans était tel que de nombreux guides furent édités. Ils sont encore aujourd'hui nos principales sources d'informations sur l'aspect général du site. Celui-ci est appelé « Folies » dès 1829. Le terme ne s'applique pas à la nature architecturale du site, puisque la « folie » dont la mode fut lancée au début du XVIIIe siècle, désigne un lieu habité, une maison de plaisance destinée aux réunions intimes et galantes, construite rapidement et coûtant fort cher… Le terme ici de « Folies » relève davantage de la question du goût et du décalage évident des choix de Siffait avec l'esthétique de l'époque.

Les guides touristiques de l'époque, assez dépréciatifs, ont néanmoins le mérite de révéler quelques caractéristiques des Folies Siffait. Ainsi, au contraire de la vision actuelle très végétale de l’ensemble, ils nous suggèrent une atmosphère fortement minérale, très construite, très colorée, animée par quelques cyprès… Un guide de 1829 fait état de « masse de diverses couleurs ». Un autre guide de 1830 parle d'une « alliance de forteresse romaine, de petite villa orientale avec ses kiosques, ses terrasses et ses jardins en amphithéâtre, ses escaliers rouges, jaunes ou bleus (…) son fondateur est bien un propriétaire français. Il voulait quelque chose de bizarre, et il y a réussi comme vous voyez ; c’est à la fois du classique et du romantique, et aussi heureux que le fameux Beaujon, il a eu l’honneur de voir son ouvrage recevoir le nom de Folies… quittons ce rocher qui supporte de si jolies choses, tout ceci n’étant que déceptions ». Beaujon, banquier à la cour de Louis XVI, fit construire, en 1784, une Folie ornée de pièces d'eaux et de fabriques. Il est donc fait allusion aux jardins paysagers et pittoresques du XVIIIe siècle, ce style de l'ancien régime pouvant être perçu comme démodé…

Un guide de 1834 adopte un ton persifleur pour décrire le site « Que diriez vous d’un homme qui bâtirait des murs de forteresse pour ne rien protéger, des tours redoutables que renverserait un coup de canon à poudre, des appartements où l’on ne peut loger, une terrasse jaune qui n’a d’autre but que de mener à une terrasse rouge, et de là, à une terrasse grise, un kiosque turc avec un capucin à la porte, et une chapelle lilas mise sous la garde d’un grenadier français ? Vous diriez évidemment que cet homme a fait une folie. Eh bien ! tout le monde l’a dit avant vous ; aussi les bizarres constructions que vous voyez sont elles connues sous le nom de Folies Sifflet. (…) Il faut en remercier le propriétaire. Que vouliez-vous qu’il fit de mieux pour obtenir un de vos regards au passage ? ».

Le guide de 1839 condamne sévèrement : « (...) vous voyez les Folies Siffait, incompréhensible mélange de tourelles gothiques, de petites pelouses et de terrasses de toutes les dimensions et de toutes les couleurs. Ce quelque chose sans goût, qui mérite bien le nom qu’on lui a donné, est une erreur d’architecture et rien de plus ».

Les critiques de 1845 font état d'un « (…) assemblage de tours, de tourelles et de terrasses de toutes couleurs, plantées de quelques cyprès. On dirait les débris de quelques vieux châteaux, qu’on se serait plu à réparer (…) on ne sait trop ce qu’on doit dire en songeant à tout ce qu’on dû dépenser pour ne rien faire de beau ni d’utile, si ce n’est que c’est œuvre de folies, ainsi que l’indique son nom ».

Un autre guide de 1845 ajoute « Quel emploi de la fortune ! Telle est l’exclamation qui s’échappe de myriades de voyageurs qui visitent nos contrées et qui n’emportent de cet imbroglio sans goût qu’une fâcheuse impression ».

Ces constructions, devenues la risée du public, offraient une variété de compositions dont certaines étaient pour le moins pittoresques… Aujourd'hui disparus, les kiosques turcs et la chapelle lilas agrémentés de mannequins, s'apparentent à des fabriques de jardin.

Les « fabriques » sont des éléments d'architecture, des édifices de taille réduite, utilitaires ou non, construits dans un souci d'ornementation d'un parc ou d'un jardin. Disposées en des points précis, les fabriques doivent ménager des surprises, éveiller des sentiments, favoriser l'inspiration et la réflexion du promeneur, constituer des espaces propres à la méditation. Le parc paysager de La Garenne Lemot, créé à Clisson entre 1805 et 1827 sur les coteaux de la Sèvre et de la Moine, conserve toujours de nombreuses fabriques. Par d'exemple, il met en valeur certains rochers naturels pour évoquer la grotte d'Héloïse ou inscrire les pensées de l'abbé Delille et de Jean-Jacques Rousseau. Il propose aussi un temple de Vesta en référence à Tivoli, un tombeau à l'antique, une colonne en l'honneur d'Henri IV, bref un ensemble d'ornements à portée historique voire philosophique.

D'autre part ce parc dont on peut faire des rapprochements avec les Folies Siffait, multiplie et favorise la diversité des points de vue. Cette démarche procède de la « veduta » caractérisée et véhiculée par les peintures de paysages italiens. La vue donc, et la notion du regard guidé, porté sur le paysage, est essentielle à La Garenne Lemot, mais sans doute aussi aux Folies Siffait. Elle est encore, chez nombre de nos jardiniers paysagistes actuels, une préoccupation majeure. Par conséquent, les décors naturels ou fictifs (en trompe l'oeil) des Folies Siffait peuvent être perçus comme des recherches plastiques à part entière. Quant aux modèles et sources d'inspiration, ils paraissent être le plus souvent méridionaux. Ainsi, tout comme le suggérait le Bulletin de la société archéologique de Nantes de 1923, il peut être fait référence aux jardins italiens d'Isola Bella, sur le Lac Majeur, où les Siffait auraient, aux dires de la famille, passé leurs vacances.

En 1830, à la mort de sa fille, Maximilien quitta la Gérardière et partit s'installer à Auxerre. Son fils, Oswald récupèra la gestion du domaine en 1836. C'est à lui que l'on doit les nombreuses plantations. D'un site presque exclusivement et étrangement minéral, il créa, à partir de 1840, de véritables jardins arborés plus en accord avec les idées romantiques. L'envahissement progressif des lieux par la végétation a rendu difficilement repérable la configuration des plantations d'origine, mais un inventaire des arbres et arbustes réalisé en 1985 révèle néanmoins un jardin parfaitement organisé, où s'entrecroisent 300 espèces de plantes et d'arbres. Des plantations géométriques – alignement de châtaigniers évoquant une colonnade, carré de marronniers évoquant le temple primitif – alternent avec des arbres isolés poussant dans les tourelles, les niches et de part et d'autre d'escaliers. L'intégration du végétal au bâti faisait-elle partie des projets de Siffait père ? On pourrait le croire à en juger les formes architecturales venant épouser certaines plantations. Cette évolution des Folies Siffait n'est elle donc qu'une continuité assurée par le fils, ou bien est ce une orientation imputable aux seuls goûts d'Oswald ? Les liens avec La Garenne Lemot s'en sont trouvés renforcés. D'autant plus qu'Oswald épousa en 1838 Anne-Marie Lorette, la fille du maire de Clisson. Bref, il ne peut avoir été étranger aux recherches esthétiques paysagères de Clisson. On sait par ailleurs qu'il était passionné d’arboriculture et qu'il fut un membre actif de la Société Nantaise d’Horticulture de 1848 à 1862.

En 1845, la voie de chemin de fer Nantes Tours, d'abord prévue sur la rive gauche de la Loire, fut finalement construite sur la rive droite. Oswald Siffait était alors maire du Cellier. Il s'opposa avec son Conseil municipal à ce projet qui, selon lui, concurrençait le chemin de halage qu'il évoqua en ces termes: « le chemin n'est pas seulement un chemin de halage, c'est la grande route du pauvre, c'est la grande route des piétons, c'est la route des ouvriers, des artisans qui parcourent les différentes villes qui borde le fleuve pour se perfectionner dans leurs arts et leurs métiers… vous venez d'enlever au pauvre la seule route qui amollissait son sentier sous ses pas, qui, par le voisinage de l'eau répandait quelque fraîcheur sur son front brulé par le soleil ». Le jardin fut néanmoins amputé de deux terrasses, et un tunnel fut creusé dans le promontoire.

 

L'entretien des terrasses et jardins semble s'interrompre dès la disparition d'Oswald Siffait en 1877. Avec le temps, le développement de la couverture arborée modifia fortement le caractère minéral initial du parc. Une véritable voûte végétale favorisa le développement des mousses et des lichens. Ce site autrefois raillé, soupçonné de tout faire pour ne pas passer inaperçu, devint beaucoup plus discret. Les murs tombant en ruine, pris dans la végétation, ce jardin acquit même les caractéristiques du jardin romantique, jardin de sentiment, de l'illusion, et de l'imaginaire… Cette évolution générale est sans aucun doute à l'origine du mystère et d'une certaine « esthétique de l'abandon » qui caractérise désormais le site.

Les Folies Siffait sont-elles tombées dans l'oubli ? Pas complètement puisque périodiquement émergent des volontés de les mettre en lumière. Agnès Varda la première, dans son court métrage « Ô saisons, Ô châteaux » de 1957. Et, si « La Belle et la Bête » devait de nouveau être porté à l'écran, Cocteau ne renierait pas ces décors naturellement oniriques.

Sous la pression d'une végétation luxuriante, le site s'altéra fortement mettant en péril plusieurs terrasses. Pour sauver les lieux et alerter l'opinion publique, la commune du Cellier, le SDAP (Service Départemental de l'Architecture et du Patrimoine) et la DRAE, (Délégation Régionale à l'Architecture et à l'Environnement) élaborèrent dès 1985 un plan de sauvegarde, dont la première étape fut l'organisation d'un concours d'idées intitulé « Les Folies Siffait… Pays d’illusion, espace de création ». Ce concours encourageait toute personne de toute discipline artistique à se prononcer sur le caractère et la destinée d'un site aussi fascinant. « Il faut bien prendre conscience que cette construction n’admet de comparaison nulle part ailleurs » rétorquait Jacqueline Guévenoux, Inspectrice régionale des sites à la DRAE (Ouest-France du 27-08-86).

Avec les soutiens du CAUE (Conseil d'Architecture, d'Urbanisme et d'Environnement), des Archives départementales, de l'École d'Architecture de Nantes, et de l'École des Beaux Arts, plus de 60 participants exprimèrent leurs talents de poètes, peintres, photographes, paysagistes, architectes, ou cinéastes… De ce concours d'expression artistique, émergeait la nécessité d'une approche modeste et respectueuse des lieux. Mais l'intérêt public et institutionnel fut relancé et des subventions pour des travaux de restauration purent être envisagées. En plus de l’inscription à l’inventaire des sites, le 26 novembre 1943, les Folies Siffait furent inscrites à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques le 22 juillet 1992. Elles sont par ailleurs incluses dans une zone naturelle d'intérêt faunistique et floristique (ZNIEFF) de type 1.

Les travaux de restauration commencèrent en août 1993, sous l'égide de la commune, et avec la contribution d'associations d'insertion comme « Erdre et Loire Initiatives ». Chaque programme d'opération, pluriannuel, correspondait à un montant d'un million de francs environ, financé avec le soutien de l'État, du Conseil Régional des Pays de la Loire, et du Conseil Général de Loire-Atlantique. C'est finalement ce dernier qui fit l'acquisition des Folies Siffait le 8 février 2007, au titre de sa politique des espaces naturels sensibles. Le nécessaire investissement pour la restauration, la gestion et l'entretien du site est désormais envisagé sur le long terme.

Les Folies Siffait ?… c'est une histoire fantastique en quatre temps… d'abord création minérale, suivie d'un apport du végétal, oubliée totalement sous une couverture luxuriante puis redécouverte et prête à renaître…

Emblématiques des sites nécessitant une approche pluridisciplinaire, ces Folies offrent à la peinture, l'architecture, la littérature, la sociologie, la géographie, l'archéologie, la botanique, le cinéma et le théâtre autant de sujets d'étude qu'il nous faut souhaiter à l'avenir pour  apprécier d'autant plus, et à sa juste valeur, le génie des lieux.

Visites du site

Le Département de Loire-Atlantique est propriétaire des Folies Siffait.

Pour connaître l'actualité des visites organisées par le Département, consultez son site internet : https://www.jardins-folies-siffait.fr/

Bibliographie

BOUCHAUD Jean Gabriel, Les Folies Siffait, un empire pour une demoiselle, éditions Coiffard, 2000.

CENTRE DE RECHERCHES MÉTHODOLOGIQUES D'ARCHITECTURE ET D'AMÉNAGEMENT, Les Folies Siffait : jardin de décoration, jardin analogue (Rapport C.E.R.M.A. n°61 remis à la Délégation Régionale à l’Architecture et à l’Environnement CERMA = Association de Recherche Agrée de l’Unité Pédagogique d’Architecture de Nantes, rue Massenet), Nantes, 1985.

GERNOUX Alfred, « Notre belle vallée de la Loire, Le château de Clermont, les Folies Siffait et Saint-Méen, au Cellier », Les Annales de Nantes, n°107, juillet 1957.

MARIEZ Alain, CAHAREL Philippe, Les Folies Siffait, éd. Coiffard, 2009.

POTIER Christophe, Les Folies Siffait, travail de diplôme de l’École des Beaux-Arts de Nantes, 1985.

ROUSSIEZ Joël, RUAULT Philippe, La Folie de Monsieur Siffait, éd. Arts-Cultures-Loisirs, Fontenay-le-Comte, 1984.

TALBOT Eugène, GUERAUD Armand, Petite Géographie de la Loire Inférieure, 2e édition, Guévaud, Nantes, 1850.

« Quelques notes sur le Chateauguy (Les Folies Siffait) », Bulletin de la Société Archéologique de Nantes, 1923, tome 3.

Guides touristiques

Panorama de la Loire, Voyage de Nantes à Angers et d’Angers à Nantes sur les bateaux à vapeur, Mellinet-Malassis, Nantes, 1829.

Panorama de la Loire, Voyage de Nantes à Angers et d’Angers à Nantes sur les bateaux à vapeur, Seconde édition, Mellinet-Malassis, Nantes 1830.

Voyage d’Angers à l’Océan par Eliacin Lachèse, Nantes, Paimbœuf, Pornic, Le Croisic, Angers, Launay-Gagnot librairie, 1834.

Voyage d’Orléans à Nantes, Par les Inexplosibles de la Loire, Avec le rapport de la Société Académique de Nantes, les escales, le tarif, les prix et le tableau de correspondance par terre et par eau, M. Delloye, Éditeur, Paris, sans date, contient un rapport du 7 août 1839.

La Loire de Nantes à Orléans : Guide du voyageur, par les bateaux à vapeur, orné d’une carte de la Loire de Nantes à Orléans et de lithographies, J.Forest Aîné, Tours-Aigre, Nantes, 1845.

Voyage sur les bateaux à vapeur de Nantes à Angers et à Orléans, 4e édition, Prosper Sebire, Nantes, 1845.

La Loire et ses bords, Guide pittoresque du Voyageur d’Orléans à Nantes par les bateaux à vapeur, par Eugène Hatin, Alphonse Gatineau, Orléans, 1846.

Plaquette de l’Office de Tourisme de Nantes, 1979.

Coupures de presse

Coupures de presse

Presse Océan : 28 juillet 1995, 6 juin 2005, 14 décembre 2006

Le Monde : 10 août 1989, 19 avril 1991, 8 novembre 1995 (articles d'Emmanuel de Roux)

Le Monde2 : CHOMARAT-RUIZ, Catherine, Un jardin-labyrinthe en bord de Loire, Le Monde2, 12 janvier 2008, p.49-51